I-26b* Chabbat Chékalim
(II Mélakhim 11, 17 – 12,17)
Indications liturgiques
On lit la Torah dans le premier sépher la paracha de la semaine
Puis, dans le second sépher on lit le texte spécial de ce chabbat , texte nommé: parachat chékalim (Exode/Chémot 30, 11-16).
Les ‘Hassidim (‘Habad [1]) et les Séfarades commencent la haftara au 17ème verset du chapitre 11 (Rois 2/ II Mélakhim 11, 17 – 12,17) [2].
C’est ce même texte que choisissent les Achkenazes, les Yéménites[3] et certains Séfarades (II Mélakhim 11, 17 – 12,17) [4].
Le rite tunisien (Tunis et Djerba) ne retiennent qu’une partie du texte lu par les Séfarades: les dix-sept premiers versets du chapitre 12 (II Mélakhim 12, 1-17) [5].
Cette haftara est lue même un chabbat qui est aussi début de mois (Roch 'Hodéche) ou à la veille de Roch 'Hodèche. Les communautés sefarades ajoutent alors, à la fin de leur texte, les premier et dernier versets de la haftara de Roch ‘hodech ou de celle de veille de Roch ‘hodech (Ma’har ‘Hochèch).
[1] R’ Miller (2006), The Gutnick edition of the ‘Houmash. Haftaros, pp. 126-128..
[2] Séfer hahaftarot de l’institut Ohr ha’hayim, Tables, pp. 6-7 et pp. 353.
[3] Séfer hahaftarot de l’institut Ohr ha’hayim, Tables, pp. 6-7 et pp. 353-355.
[4] Séfer hahaftarot de l’institut Ohr ha’hayim, Tables, p. 353-355.
[5] La communauté tunisienne suit un avis évoqué par R’ Yéhoudaï Gaon de Babel dans son ouvrage de halakha (un des premiers après la cloture du Talmud) : le Séfer halakhot peSoukot. Cit. R’ David Settbon (2006), ‘Alé Adass, Ed. française, T.1, p. 230.