Parachas, haftarotes et simanim des Massorètes

Parachas, haftarotes et simanim des Massorètes

מאת הלל בן יעקב בקיש

ימני בעלי המסורת שבסוף כל פרשה: אור חדש על מספור הפסוק

par Hillel  Bakis

Résumé - A la fin de chaque paracha, les rabbins Massorètes indiquent le total des versets de cette paracha ainsi que les simanim[1] correspondant à la valeur numérique du nombre de versets. Leur enseignement dépasse cependant l'indication d'un moyen de se souvenir du nombre de versets. Ces mnémoniques ont une autre portée qu'a révélée Rav David ben R' Moché Feinstein z''l:  ces simanim révèlent le message principal de chaque paracha. Après avoir rappelé la démonstration de R' David Feinstein z''l, l’auteur propose un élargissement du sens de ces mnémoniques en les appliquant aux sujets des haftarotes. L’auteur a validé cette hypothèse tout au long des volumes de sa série "Comprendre la haftara" (2017-2020) où il précise ces relations haftara après haftara (voir la rubrique 'Relation avec la paracha' de chaque chapitre). Il a par ailleurs élaboré un tableau de synthèse qui sera prochainement publié. La pertinence de cette hypothèse n'est, au fond, pas étonnante puisque nos maîtres ont toujours enseigné qu'il existe un lien étroit entre le choix de la haftara et la paracha de la semaine. Cela apparaît clairement dans les haftarotes lues entre la semaine Béréchit et celle qui précède le 17 tamouz. Une discrète relation existe également pour les haftarotes lues ensuite jusqu'à Sim'ha Torah. Les simanim renvoient donc bien à l'un des messages principaux des haftarotes de toute l'année. 

 

Semaine après semaine, nous lisons la Torah découpée en 54 sections (paracha ; sidra) qui sont lues au cours de l’année, depuis Sim’ha Torah jusqu’au Sim’ha Torah de l’année suivante. Le nombre de versets de chaque section a été précisé par les ba'alei hamassora (בעלי המסורה , Massorètes, littéralement : « maîtres de la tradition »). Grâce à eux, la tradition reçue de l’enseignement oral a été conservée dans le détail. Nous bénéficions chaque jour de l’énorme travail effectué par les maîtres de la tradition dont l’activité a atteint son apogée à Tibériade il y a mille ans. On leur doit, en effet, la transmission de l'orthographe exacte des mots (consonnes et voyelles) ; celle de la cantilation (té’amim disjonctifs ou conjonctifs qui précisent la ponctuation). Ils ont minutieusement précisé toutes les particularités du texte (telles les lettres grandes ou petites, les points sur linéaires indiqués au-dessus de certaines lettres, etc.). Ils ont aussi indiqué le nombre de versets de chaque paracha en utilisant des simanim (signes mnémoniques) correspondant à la valeur numérique du nombre de versets de chaque paracha (guématria).

Cette étude a justement pour sujet ces simanim.

 

Un commode moyen mnémotechnique

A priori, on peut penser que ces simanim permettent de mémoriser le nombre exact de versets de telle ou telle paracha. De fait, telle est bien leur fonction première.

 

Le message de chaque paracha

Mais les clés offertes par les maîtres de la tradition n’ont pas pour seule utilité la mémorisation du nombre de versets. Elles donnent un aperçu sur le message principal de la paracha de la semaine. Cela a été démontré par R’ David ben R’ Moshe Feinstein (1929-2020) [2] qui a enseigné que le sens de ces simanim dépasse les seuls besoins de mémorisation. Il les interprète selon la thèse qu’il soutient : « ces formules mnémotechniques ne sont pas seulement des rappels pratiques, mais ils résument le message de chaque section hebdomadaire de la Torah ».

Le Rav appuie son hypothèse sur le fait que, dans la paracha Vay’hi, les Massorètes inscrivent  פֶּ״ה אֶל פֶּ״ה  סימן et non   פֶּ״ה  סימן . Or, un seul mot פֶּ״ה aurait suffi pour indiquer la guématria 85, nombre de versets de cette paracha. Mais ce n’est pas cela qu’ont fait les maîtres de la tradition. Ils ont donné un siman plus long dont la guématria ne correspondait d’ailleurs plus au nombre de verset (85+31+85=201). Or, les Massorètes ne se répétaient pas sans raison. Par cette répétition, ils avaient l’intention de donner une information pertinente sur le message de cette section de la Torah. En ne citant que פֶּ״ה  סימן ils n’auraient donné aucun renseignement sur la paracha elle-même. La formule choisie renvoie au fait que le patriarche Ya’akob « s’adresse à ses enfants et leur accorde les bénédictions qui se trouveront toujours au cœur de leur mission » [3]. Le siman et le message sont concentrés dans la formule פֶּה אֶל פֶּה  (bouche à bouche). Ce n’est pas l’écoute qui est privilégiée (de bouche à oreille), mais la transmission active de la bouche du père à celle de son enfant tout au long des générations. Cela signifie qu’il ne suffit pas qu’un père enseigne à son fils, même lorsque celui-ci écoute attentivement. La mission d’un enseignant est de transformer son élève en « bouche » afin qu’à son tour il soit un maillon actif de la transmission aux générations à venir.

Et que peuvent espérer de mieux les grands-parents juifs sinon être des maillons dans la chaine de la tradition ? Une chaine qui, maillon après maillon, a été forgée par Abraham, Yits’hak, Ya’akob, Moché, les Prophètes, les Sages de la Grande Assemblée, les zougot, les Tanaïm, les Amoraïm, les Savoraïm, les Guéonim, les Rishonim (dont ceux qui vécurent en Afrique du Nord, en Provincia et en Castille), les premiers A’haronim (dont le rav hamekoubal, le dayan R’ Yesha’ya Bakish zts’’l[4]) et les A’haronim jusqu’à nos jours… Une chaine dont les maillons suivants sont et seront forgés, dans notre génération et les suivantes, par les enfants et petits-enfants du peuple juif[5]. Leur mérite fera venir le Machia’h bientôt et de nos jours…

 

Le message de chaque haftara

C’est après la lecture publique de la Torah qu’est lue la haftara du jour : ce texte également extrait de la Bible hébraïque, est tiré de la partie dite Prophètes (Néviim).

L’une ces raisons à cela, tient à ce qu’on ne peut quitter la Torah brutalement. La transition entre la Torah et le reste de l’office est permise par la lecture de la haftara : transition parfaite puisqu’après la parole divine contenue dans la Torah, on entend cette même parole divine transmise à travers la personnalité des prophètes. Cette transition est indispensable car elle permet un retour gradué à la suite de l’office avec la prière.

A-t-on remarqué que la lecture publique de la haftara à la synagogue est précédée d’une bénédiction et qu’elle est suivie de quatre bénédictions ? Ces cinq bénédictions viennent nous rappeler le lien direct entre les livres des Prophètes et la Torah elle-même. Ce lien général se retrouve avec chaque haftara en particulier : il existe des proximités thématiques, sémantiques ou lexicales avec le texte de la paracha.

 

Notre hypothèse

L’intuition de R’ David Feinstein à propos des parachas nous semble tout aussi pertinente à propos des haftarotes car il existe une connexion thématique entre la lecture de la Torah et celle de la haftara. La relation entre la paracha et la haftara est si forte que le mnémonique s’applique aussi à la haftara[6]. Cette remarque est vraie pour toutes les haftarotes et même pour celles qui a priori sembleraient ne pas relever de cette correspondance (à savoir celles qui sont en relation avec la fête ou le moment de l’année plus qu’avec le texte de la paracha). C’est le cas notamment des trois haftarotes d’affliction (télata dé-pour’anouta), des sept haftarotes de consolation (chiv’a déne’hmata) et des deux haftarotes de repentir (dé-tiyoutva) qui courent du 17 Tamouz à Kippour.

Nous avons pu établir que ces simanim correspondent effectivement aux sujets centraux des haftarotes ; le message principal en quelque sorte. Nous expliquons cela en détail - pour toutes les haftarotes - dans notre série d’ouvrages « Comprendre la haftara »[7]. Nous avons pu constater qu’il en va bien ainsi, semaine après semaine (dans l’annexe qui suit, on trouvera  la relation siman/message de la paracha indiqué par R’ David Feinstein et la relation siman/message de la haftara que nous proposons à titre d’hypothèse).

 

Une paracha sans note massorétique (Pékoudey) : une exception ?

On l’a dit, à la fin de chaque paracha, une note massorétique indique donc un nombre de versets tout en en déduisant un siman. Ce siman trace un rapport avec le thème de la paracha et celui de la haftara.

Or, une seule paracha (Pékoudé) ne comprend pas une telle note massorétique. Dans les éditions courantes du ‘Houmach le nombre de versets de la paracha Pékoudé est indiqué[8].

Mais il est indiqué seulement צ״ב פסוקים (92 versets) contrairement à ce que les Massorètes font habituellement en indiquant aussi au moins un siman correspondant à ce nombre.  Les éditeurs du ‘Houmach Safra expriment leur étonnement : « Inexplicablement… aucune note de ce genre ne figure à la fin de Pékoudé » [9].

Les Maîtres de la tradition n’ont-ils donc pas systématiquement attribué un siman signifiant, à chaque paracha ? Cette exception remettrait-elle en cause l’analyse innovante proposée par R’ David Feinstein et par voie de conséquence notre démarche qui s’inscrit dans la voie ouverte par le Rav ?

Il semble que ces craintes soient infondées. R’ Menahem Mendel Schneerson, Rabbi de Loubavitch a suggéré que cette annotation צ״ב פסוקים pourrait être lacunaire et reproduite de manière fautive. L’annotation des Massorètes serait en fait צ״ב פסוקים  בל״י כ״ל סימן .  Soit, « 92 versets, sans tout siman ». Tirant les conséquences de l’indication בל״י כ״ל סימן  “sans aucun siman” les imprimeurs se seraient limités à indiquer צ״ב פסוקים. Mais, ce faisant, il ont supprimé par erreur les mots "sans tout siman" qui indiquaient le véritable siman de cette paracha.

 

Or ce sont les mots בל״י כ״ל סימן qui indiqueraient ce qu’est le siman de cette Paracha à savoir  בל״י כ״ל. De ce fait, la paracha Pékoudé ne constituerait donc pas une exception : comme dans le cas des autres parachas, le nombre de versets est bien mis en relation avec au moins un siman.

L’hypothèse de R’ M. M. Schneerson est intéressante et vraisemblable. Encore faudrait-il comprendre la signification de ce siman, en relation avec la paracha et en relation avec la haftara?

En relation avec la paracha, le message des Massorètes serait que “tout le peuple juif est représenté par, et contenu dans l'âme, d’un authentique chef juif” comme le remarque Rachi dans la paracha ‘Houkat. Rachi utilise là-bas le mot kol pour décrire un leader: “le chef est tout” הנשיא הוא הכל  (hanassi hou hakol)[10]. Rachi indique que ‘Moché est Israël et le peuple d’Israël est Moché”. Cela veut dire que Moché avait une néchama kolélete, une âme englobante, car le chef de la génération englobe toute les âmes de sa génération, d’où l’expression “ le chef est tout!” . Il en découle que Moché et le peuple d’Israël sont une seule et même entité. A la fin de la paracha, on lit: וַיְכַ֥ס הֶֽעָנָ֖ן אֶת־אֹ֣הֶל מוֹעֵ֑ד וּכְב֣וֹד יְיָ מָלֵ֖א אֶת־הַמִּשְׁכָּֽן׃ וְלֹֽא־יָכֹ֣ל מֹשֶׁ֗ה לָבוֹא֙ אֶל־אֹ֣הֶל מוֹעֵ֔ד כִּֽי־שָׁכַ֥ן עָלָ֖יו הֶֽעָנָ֑ן וּכְב֣וֹד יְיָ מָלֵ֖א אֶת־הַמִּשְׁכָּֽן׃  « Et la nuée couvrit la tente d’assignation, et la majesté divine emplit le Michkane »   וְלֹֽא־יָכֹ֣ל מֹשֶׁ֗ה לָבוֹא֙ אֶל־אֹ֣הֶל מוֹעֵ֔ד כִּֽי־שָׁכַ֥ן עָלָ֖יו הֶֽעָנָ֑ן וּכְב֣וֹד יְיָ מָלֵ֖א אֶת־הַמִּשְׁכָּֽן׃ « et Moïse ne pouvait entrer dans la tente d’assignation ; car la nuée demeura dessus, et la majesté divine emplissait le Michkane » (Chémot 40, 35).

En relation avec la haftara Pékoudé le message des Massorètes serait que les kohanim sont à l’extérieur alors qu’à l’intérieur il n’y a que la majesté divine.  « Les Kohanim ne purent se ternir pour officier à cause de la nuée, car la gloire de Hachèm remplissait le Temple de Hachèm » (I Melakhim 8, 11). Cette haftara relate la fin de la construction du Temple de Chélomo et la préparation de son inauguration.  Nous retrouvons בל״י כ״ל dans la haftara. Il désigne les Kohanim qui font leur service au nom de tout le peuple d’Israël. Ceux qui sont symbolisés par le mot kol (hanassi hou hakol) se trouvent empêchés d’entrer dans la Tente d’assignation du michkan, ou dans le Hékhal et la ‘Azara (parvis) du Beth hamikdach. Dans la haftara, il est écrit aussi que la nuée a empli le Michkane : וְלֹֽא־יָכְל֧וּ הַכֹּֽהֲנִ֛ים לַֽעֲמֹ֥ד לְשָׁרֵ֖ת מִפְּנֵ֥י הֶֽעָנָ֑ן כִּֽי־מָלֵ֥א כְבוֹד־ יְיָ אֶת־בֵּ֥ית יְיָ ׃  Les Cohanim ne purent se tenir dans la Maison de Hachèm pour effectuer leur service, parce que la nuée, représentant la majesté divine, emplissait le Michkane (I Mélakhim 8, 11). אָ֖ז אָמַ֣ר שְׁלֹמֹ֑ה יְיָ אָמַ֔ר לִשְׁכֹּ֖ן בָּֽעֲרָפֶֽל׃ « Alors, à la vue de la nuée, Chélomo dit: je vois que la Chékhina est venue là car, déjà du temps de Moché, Hachèm avait promis de résider dans une brume épaisse ! » (I Mélakhim 8, 12) .

Ces lieux saints décrits dans la paracha et dans la haftara sont donc « sans kol », et conformes au siman restitué par R’ M. M. Schneerson.

 

 

Conclusion

On notera pour conclure que les les Massorètes indiquent que le nombre de versets de la paracha Béréchit est équivalent à celui de la paracha Mikets, soit 146. En hébreu, ce nombre s’écrit  קמ"ו  (kamou). Or, on sait que le mot קמו    signifie « Levez-vous ! », « Soyez debout ! ».

Le sens littéral des noms des parachas Béréchit et Mikets renvoie donc au commencement et à la fin.  146 versets au début (dans Béréchit), 146 versets à la fin (dans Mikets)… On ne peut s’empêcher d’y voir une subtile allusion.  קמו    Kamou! C’est un enseignement sur la conduite à tenir pendant toute sa vie: depuis le début jusqu’à la fin il faut toujours se renforcer dans le bien (Réflexion de R’ Eliyahou Bakis, communication orale, nov. 2017).

Il convient de se renforcer dans le “chemin de la Torah et des mitsvot”, comme il est écrit dans le 32ème verset du psaume 119:

דֶּֽרֶךְ־מִצְו‍ֹתֶ֥יךָ אָר֑וּץ    כִּ֖י תַרְחִ֣יב לִבִּֽי׃

“Dans le chemin de Tes mitsvot je cours, car tu épanouis mon coeur” (Ps. 119, 32). Telle est la voie suivie par le Roi David. Aller et rester dans le chemin des mitsvot.

C’est aussi une grande leçon que nous donne le Roi David: le respect des mitsvot a pour conséquence l’épanouissement du cœur de celui qui les pratique. Or, le cœur, tel que compris par le judaïsme, c’est l'organe de l'intelligence. Par lui, on comprend, discerne et construit, en lui réside la capacité à éprouver l'affection indispensable pour apprendre (T. B. Bérakhot 61 a). En lisant ce verset des Psaumes, nous prions pour avoir un cœur « qui fonctionne comme le Créateur l'a construit [afin qu’il] soit apte à écouter et à connaître » selon différents niveaux[11]. Un cœur qui fonctionne bien au niveau du sensible, de l’affectif, du relationnel. Ce fonctionnement fondamental est la condition pour qui prédispose à réussir son étude[12] et, plus généralement, sa vie.

 

Bibliographie

Ba’alé hamassora בעלי המסורה /Massorètes (2011), cités dans le ‘Houmach Safra, Artscroll

Bakis, Hillel (2013), Interpréter la Torah, Hotsaat Bakish, Montpellier.

Bakis, Hillel (2013), La voix de Jacob.  Les sections hebdomadaires de la Torah d'après la tradition rabbinique. 2e édition revue et corrigée, Éd. Bakish, Montpellier, 2013. 2013, Tome 1 Commenter Béréchit (XXVI-216 p.) ; 2013b, T. 2 Commenter Chémot (XII-190 p.); 2013c, T. 3 Commenter Vayikra (XII-174 p.); 2013d, T. 4 Commenter Bamidbar (XII-182 p.); 2013e, T. 5 Commenter Dévarim (XIV-236 p.).

Bakis, Hillel (2017-2020), Comprendre la haftara. Les prophètes de l’année juive d’après la tradition rabbinique (Hotsaat Bakish, Kiryat Ata/Montpellier). Partie 1 : הִנֵּה יָמִים בָּאִים – I-1. Fêtes, jeûne, chabbat spéciaux; 404 p., 2017 : Partie II : וַתְּחִי רוּחַ - II-1. Béréchit, 304 p., 2018 ; II-2. Chémot, 322 p., 2018; II-3. Vayikra, 330 p., 2019; II-4. Bamidbar, 292 p., 2020 ; Dévarim (en préparation) –

Feinstein, R’ David (2005), Kol Dodi: Seasonings of the Torah: Fascinating Parashah Allusions Based on Letters, Vowels, Numbers, and History. Mesorah Publications, 255 p. 

Feinstein, R’ David (2011), cité dans le ‘Houmach Safra, Artscroll 

Jastrov, Marcus (1903), Dictionnary. (Araméen/Anglais). 2 volumes.

Torah - חמשה חמשי תורה המפואר מאירת ענים. (1991) הוצאת התנ"ך

 

 

 

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NOTES

[1] Nous utiliserons le mot siman (סימן) et son pluriel simanim (סימנים) pour “formule mnémotechnique” ou “mnémonique”.

[2] דוד פיינשטיין ר' - Nous avons eu accès à ces enseignements du Rav grâce aux citations faites dans le ‘Houmach Safra (2011). La source n’y est cependant pas indiquée. Par ailleurs, ce Rav a publié un ouvrage de commentaire de la Torah où il utilise les allusions basées sur les lettres, voyelles et nombres (Kol Dodi: Seasonings of the Torah: Fascinating Parashah Allusions Based on Letters, Vowels, Numbers, and History. Mesorah Publications, 255 p.).  Du même auteur, voir aussi : Kol Dodi on the Torah - Comments, Insights and Ideas on the Weekly Sidrah, Artscroll Judaica Classics, Mesorah Publications, 1992, 302 p.

[3] R’ David Feinstein, cit. Houmach Ed. Safra, Artscroll, 2011.

[4] En l’honneur duquel nous avons mérité de créer un institut et une maison d’édition portant son nom, dédiés à l’étude de la Torah et des traditions juives.

[5] Je prie Hachèm de leur permettre (ainsi qu’à tout le peuple d’Israël) de mettre en œuvre ce qui est écrit dans le dernier des quinze Téhilim de la série des Chir haMa’alot:  שְׂאוּ-יְדֵכֶם קֹדֶשׁ;    וּבָרְכוּ, אֶת- יְיָ. (Téhilim 134, 2)

[6] Même les chabbats allant du 17 Tamouz à Rosh hachana (les haftarotes n’ont pas de liens forts avec les textes lus comme paracha de la semaine) il existe toujours une connexion avec les sections de la Torah. R’ M. M. Schneerson, Likutei Sichos, vol. 9, p.161.

[7] Voir notre rubrique “Relation avec la paracha” dans Comprendre la haftara. Les prophètes de l’année juive d’après la tradition rabbinique (Hotsaat Bakish, Kiryat Ata/Montpellier). Partie 1 : הִנֵּה יָמִים בָּאִים – I-1. Fêtes, jeûne, chabbat spéciaux; 404 p. 2017 : Partie II : וַתְּחִי רוּחַ - II-1. Béréchit, 304 p., 2018 ; II-2. Chémot, 322 p., 2018; II-3. Vayikra, 330 p., 2019; II-4. Bamidbar, 292 p., 2020 ; Dévarim (en préparation) – Voir aussi notre commentaire de la Torah, La voix de Jacob.  Les sections hebdomadaires de la Torah d'après la tradition rabbinique. 2ème édition revue et corrigée, Éd. Bakish, Montpellier/Kiryat Ata, 2013. 2013, Tome 1 Commenter Béréchit (XXVI-216 p.) ; 2013b, T. 2 Commenter Chémot (XII-190 p.); 2013c, T. 3 Commenter Vayikra (XII-174 p.); 2013d, T. 4 Commenter Bamidbar (XII-182 p.); 2013e, T. 5 Commenter Dévarim (XIV-236 p.).

[8] Ainsi en est-il dans l'édition du ‘Houmach en cinq volumes publiée par Hotsaat Hatanakh Hamefoar, à Jérusalem, en 5753. Tome Chémot, p. 348.

[9] Page 577. Cette absence a été tardivement comblée par l’édition du ‘Houmach assortie des commentaires du Malbim (1809-1879) qui indique un siman  אֵצֵא dont la guématria est 92 ("Je sortirai").  Pour la pertinence de l’application de ce siman du Malbim avec la haftara, voir notre ouvrage : Comprendre la haftara, Tome Chémot (2018), pp. 263-264.

[10] Rachi sur Bamidbar 21, 21.

[11] Un cœur reconnaissant (אוֹדֶ֣ה  9, 2 ; 111, 1 ; 138, 1), joyeux (יָ֤גֵ֥ל  Ps. 13, 6; 16, 9 ; 28, 7 ; 84, 3), assuré (בָטַ֥ח 28, 7), droit (נָ֘כ֤וֹן  57, 8 ; 108, 2), large (תַרְחִ֣יב  119, 32), לֹ֣א אֵבֽוֹשׁ  pur (119, 80), שְׂשׂ֖וֹן  jouissant (119, 111), נָטִ֣יתִי  orienté (119, 112). Niveaux récapitulés par le Rav Yéochoua’ Ra’hamim Dufour (Modia’). Nous avons indiqué les mots utilises dans les psaumes et les traductions qu’en donne le Rav.

[12] Le « niveau psychologique (sensible, affectif et relationnel) [est une] condition préalable, qui prédispose à réussir dans l'étude » (Rav Yéochoua’ Ra’hamim Dufour, Modia’).

 

Tous droits réservés.

(c) Hillel Bakis, Kiryat Ata, juillet 2022 (édition numérique). Août 2022, édition papier programmée.

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