L’interdiction du cha’atnez

 

49* KI TETSÉ (Débarim 21-10 – 25, 19)

כִּֽי־תֵצֵ֥א Lorsque tu sortiras

 

L’interdiction du cha’atnez


 L’interdiction du cha’atnez apparaît dans cette paracha. On avait déjà lu dans Kédochim :  אֶֽת־חֻקֹּתַי֮ תִּשְׁמֹרוּ֒ בְּהֶמְתְּךָ֙ לֹֽא־תַרְבִּ֣יעַ כִּלְאַ֔יִם שָֽׂדְךָ֖ לֹֽא־תִזְרַ֣ע כִּלְאָ֑יִם וּבֶ֤גֶד כִּלְאַ֨יִם֙ שַֽׁעַטְנֵ֔ז לֹ֥א יַֽעֲלֶ֖ה עָלֶֽיךָ׃ « Observez mes décrets: n'accouple pas tes bêtes d'espèce différente; ne sème pas dans ton champ des graines hétérogènes. Et un vêtement cha'atnez tu ne mettras pas [1] » (Wayikra 19, 19).

Dans la paracha Ki Tétsé [2] on lit לֹ֤א תִלְבַּשׁ֙ שַֽׁעַטְנֵ֔ז צֶ֥מֶר וּפִשְׁתִּ֖ים יַחְדָּֽו׃  « Tu ne te vêtiras pas d'une étoffe mixte, laine et lin ensemble » (Débarim 22, 11). Dans les deux versets, l’interdiction concerne l’habillement וּבֶ֤גֶד  (« vêtement ») et תִלְבַּשׁ֙  (« Ne t'habille pas »). Mais la nature du שַֽׁעַטְנֵ֔ז  est précisée dans Ki Tétsé : le cha’atnez est en général un tissu mixte contenant  de la laine (צֶ֥מֶר) et du lin (וּפִשְׁתִּ֖ים), ou une association de telles fibres dans un même vêtement (fils, doublures, etc.).
 
Notons que l’on peut déduire trois termes du mot   שַֽׁעַטְנֵ֔ז : שוע(choua’ / peigné), טווי (tavouy / filé) et נוז (nouz / tissé [3] ou tressé [4]) [5]. Une étoffe cha’atnez doit combiner ces trois propriétés selon l’enseignement des Tanaïm:"לא תלבש שעטנז" דבר שהוא שוע טווי ונוז(Michna Kilaim9, 8)[6]. Mais, pour certains décisionnaires, la présence d’une seule des trois propriétés rend le vêtement cha’atnez (donc interdit) et ce, selon la Torah (déoraïta). Pour d’autres décisionnaires, un vêtement n’est défini comme cha’atnez selon la Torah, que s’il combine ces trois propriétés[7]. Du point de vue pratique, il faut retenir que même avec une seule de ces trois propriétés, l’interdit  est en vigueur, mais il est d’ordre rabbinique (dérabanane)[8] ; et qu’un seul fil suffit à rendre le vêtement interdit.
 
Combinées avec le lin, seules les fibres provenant du mouton (et de l’agneau) sont concernées… il reste donc suffisamment de fibres pour se vêtir, surtout aujourd’hui avec les nombreuses fibres d’origine artificielle. On sait que l’industrie textile utilise des fibres variées : fibres animales (de laine provenant du mouton ; cachemire ou mohair provenant de la chèvre ; angora provenant du lapin ; alpaga provenant du lama ; poils de chameau ; soie [9] ; « laine » de vigogne [10], etc.), fibres végétales(coton, lin, jute, chanvre, kapok [11], cellulose [12]), fibres chimiques ou synthétiques à base de polyester, polyéthylène, ou autres polymères (rayonne, nylon [13], acrylique, lycra, dracon, dralon, élasthanne, fibres dites ‘polaires’ [14], etc.).  Toutes ces fibres peuvent être utilisées seules ou conjointement pour la confection de tissus ou de vêtements autorisés par la religion juive, à l’exception du mélange laine/lin [15].
 
Qu’en est-il si le tissu n’est pas utilisé dans un vêtement mais dans d’autres objets, tels que coussins, couvertures, matelas, sièges ? Nos Sages ont considéré que ce mélange est interdit dans tous tissus et objets dont le corps tire un bienfait [16]. On a donc, à côté de l’interdiction de la Torah, une interdiction d’ordre rabbinique dans tous les cas où l’on s’enfonce, même un peu, dans le tissu [17].   
 
Les conséquences de cette infraction portent d’abord sur le non respect d’une mitsva. Ce commandement [18], relève de la catégorie du ’hok (décret) car la logique aide peu à sa compréhension [19]. Nos sages nous aident à apprécier sa portée : ils font remarquer que le mot שַֽׁעַטְנֵ֔ז comporte cinq lettres qui, placées dans un ordre différent peuvent se lire :שטן עז (Satan 'Az) ce qui veut dire : « la force du Satan ». Comme l’écrit le R’ Chalom Lévy א’’שליט: si la Torah a écrit le mot cha'atnez avec ces lettres, « c’est que la réalité est bien celle décrite par ces lettres dans un ordre différent » [20]. La force de cet « habit du mal » est grande car cette infraction a pour conséquence que :
-  les prières de celui ou celle qui porte un vêtement cha’atnez, sont repoussées pendant quarante jours d’affilée même si le cha’atnez n’a été porté qu’un court instant[21]. Le cabaliste turc R’ Israël Ya’akob Elgazi zatsal (18ème s.) précise que, pour la  prière, rien n’est pire que le cha'atnez [22] ;
- la transgression d’une mitsva de la Torah compte pour chaque instant où le cha’atnez est porté[23] ;
- le cha’atnez suscite des « accusateurs » contre celui qui le porte [24] ;
La reine Vashti obligeait les jeunes juives à son service à travailler le chabbat [25], et elle leur faisait « tordre ensemble de la laine et du lin » pour les faire pécher [26].
 
La force négative du cha’atnez est d’autant plus impressionnante que l’on sait que la force des enfants d’Israël c’est la prière et l’étude de la Torah (הַקֹּל קוֹל יַעֲקֹב) et que rien d’autre que le cha’atnezn’empêche la prière de monter vers le Saint, béni soit-Il, d’une manière ou d’une autre – et même si on n’a pas conscience de ses effets. Comme il est dit קָר֣וֹב יְ֭הוָה לְכָל־קֹֽרְאָ֑יו   לְכֹ֤ל אֲשֶׁ֖ר יִקְרָאֻ֣הוּ בֶֽאֱמֶֽת׃« Hachèm est proche de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’appellent avec sincérité » (Téhilim 145, 18).
 
Même si l’on enfreint le commandement de manière involontaire, les conséquences négatives semblent avoir toutes leurs forces. Il est aussi possible qu’une présence discrète de cha’atnez échappe malheureusement à la vigilance du vérificateur (bodek). Cependant des exemples montrent que celui qui prend grand soin à éviter de commettre cette infraction sera protégé des nombreux écueils qui se présentent dans le respect de la mitsva.
 
Ce commandement, malgré sa double mention dans la Torah et sa mention dans la littérature halakhique est peu connu, et la gravité de l’infraction l’est encore moins [27] : chaque instant passé avec un habit de cha’atnez est une faute en soi et les répercussions sur notre niveau de sainteté sont considérables [28]. D’après la cabale le non respect de cette mitsva amène sur la personne beaucoup d’impureté. De fait, le cha’atnez enveloppe le corps négativement tout comme la soucca enveloppe le corps positivement [29].
Le non respect de cette mitsva revêt une gravité particulière car on n’en tire aucun profit  ni plaisir. On ne peut invoquer une quelconque tentation pour se justifier, car le port d’un habit cha’atnez n’apporte pas de plaisir particulier  comparé au même habit une fois devenu sans cha’atnez ; ce qui est très différent d’autres infractions pouvant apporter quelques avantages au corps (saveur d’un aliment interdit par exemple) [30]. Aussi, le non respect de la mitsva peut apparaître comme un refus de prendre en considération l’ordre de Hachèm. Mais cette mitsva pose de sérieux problèmes pratiques dans la vie quotidienne, à tel point que ce commandement est probablement l’un des moins respectés. De nombreuses communautés juives (et même des pays)  n’ont pas de vérificateurs attitrés [31].  Le rav Chalom Lévy א’’שליטinsiste sur le fait que chaque vêtement susceptible de comporter du cha’atnez doit être vérifié : « il n’est pas possible de s’appuyer sur la vérification d’un autre habit provenant de la même boutique, ou sur le fait qu’un autre habit de la même marque a déjà été vérifié ! »  [32]. On a trouvéen effet, du cha’atnez dans certains vêtements, alors que d’autres destinés à la même commande, faits sur la même chaîne de fabrication et le même jour, ont pu être certifiées kacher ! Enquête faite, suite au manque de certaines matières, les ouvriers avaient pris l’initiative de remplacer certaines matières par d’autres qui, après coup sont révélées contenir du cha’atne[33]. Même si l’on se procure un habit chez un producteur ou un commerçant affirmant que l’habit est kacher, il faut savoir que les vérifications se font sur la base d’un échantillonnage : aucune certitude n’est donc possible et ce, même si une partie des vêtements du même lot ont bien été vérifiés. Le commerçant dispose souvent d’informations de seconde main peu fiables. Si le vérificateur ne s’est pas engagé sur chaque vêtement contrôlé en y plaçant son étiquette de garantie, il est difficile de porter foi aux affirmations des commerçants. Pourtant, cette mitsva donne à celui qui est attentif à la respecter, le mérite  de porter le vêtement du salut et le manteau de la droiture [34] ; elle prolonge sa vie dans ce monde et dans le monde futur ; son âme ne subira pas de réincarnation (guilguoul), et ses enfants seront des justes (tsadikim)  [35].
Il s’agit bien d’une mitsva largement délaissée [36] ! Cette mitsva du cha’atnez peut être qualifiée de « met mitsva » (« un mort de mitsva » car c’est une grande mitsva que de s’occuper d’un mort sans famille). Au sens premier, cela fait référence à cet ordre de la Torah qui prescrit qu’il faut quitter ses occupations pour se charger de cet enterrement (et cela concerne même un Cohen, s’il n’y a personne d’autre pour s’en charger, alors que les Cohen ne peuvent pas même s’occuper de leurs proches). Au sens figuré,  et c’est ce qui nous intéresse ici, cette expression fait allusion aux mitsvot abandonnées et dont il faut s’occuper de toute urgence [37].
 


[1] Littéralement : « ne montera pas sur toi ».
[2] Cette dracha s’appuie principalement sur les sources suivantes:
- Bauer, R’ Naftali Pierre-Yves (2007), « Le cha’atnez, une mitsva qui a de l’étoffe »,
- Chaya, R’ Ron & Assouline,R’ Eli’ezer (2006),L'habit du Mal. Chaatnez. Vidéo de 57 minutes.Yéchiva Yéchou’ot Yossef,Jérusalem,
- La Mitsva et son histoireN°32, Tevet 5769/janv. 2009. Institution Yad Mordekhaï, Paris.
- Lévy, R’ Chalom (2008), Conférence sur le Cha’atnez, Synagogue Ben Zakaï, Montpellier, février.
-  Lévy, R’ Chalom (2009), Communication orale, Jérusalem, août.
-  Lévy, R’ Chalom (5771), Les lois du chaatnez.  Guide pratique. Ed. Darkon-Passeport,Paris.
[3] Selon Rachi. Cit. R’  Chalom Lévy (5771).
[4] Selon Rabénou Tam. Cit. R’  Chalom Lévy (5771).
[5] La langue hébraïque démontre une fois de plus que le mot n'est pas une sorte d'étiquette interchangeable sur un bocal. Ce n'est pas un mot arbitraire visant à définir un objet ou un concept. Le mot hébraïque touche à l'essence de ce qui est décrit. La tradtion rabbinique illustre cette propriété que l'on ne retrouve en aucune autre langue avec le mot chéker (mensonge) ou émet (vérité). Nous avons abordé ce sujet ailleurs dans cet ouvrage (voir index hébraïque). Avec le mot cha'atnez, les trois étapes de la fabrication d’un fil se retrouvent: filer la matière brute (lin ou laine), faire des fils, fabriquer un tissu ou tresser un autre fil (à partir de plusieurs fils).
[6] R’ M. M. Schneerson de Loubavitch(1979), Réflexions sur la Torah, Brooklyn, Ed. 1983, p. 208-212.
[7] Voir:  לא תלבש שעטנז" דבר שהוא שוע טווי ונוז(Michna Kilayim9, 8). Voir: R’ M. M. Schneerson de Loubavitch(1979), Réflexions sur la Torah, Brooklyn, ed. 1983, p. 208-212.
[8] Exemple d’interdit d’ordre rabbinique : manger du poulet cuisiné avec du lait.
[9] A l’état brut: Soie grège provenant du cocon d’un papillon (Bombyx). 
[10] Mammifère d’Amérique latine (Camélidé). Les fibres de sa toison servent à préparer des vêtements de luxe. 
[11] Fibres végétale imperméables et imputrescibles recouvrant les graines d’arbres tropicaux (fromager).
[12] Comme la « soie artificielle » nommée viscose, d’abord faite à partir de pulpe d’arbres.
[13] Le nylon a été commercialisé en 1938. 
[14] Fibres textiles synthétiques innovantes, résistantes et légères (1979).
[15] Au début du 20ème siècle, on pouvait cependant interdire ce qui était permis à cause des difficultés qu’il y avait pour savoir avec certitude quelle laine était de mouton et quelle laine provenait d’un autre animal (chameau, chèvre…). Chaya, R’ Ron & Assouline,R’ Eli’ezer(2006).
[16] Voir: Choul’han ‘arou’h, Yoré Déa,ch. 298 à 304.
[17] Cela ne concerne pas les objets où l’on ne s’enfonce pas (comme lorsque l’on marche avec des chaussures sur un tapis cha’atnez assez rigide).
[18] Lorsqu’il estselon la Torah (déoraita).
[19] On peut y voir le sens suivant. L’homme « peut exploiter à sa convenance les ressources de la nature mais ne doit jamais essayer de modifier l'ordre de la création. La laine représentant le règne animal, et le lin représentant le règne végétal. S’agit-il aussi d’un avertissement précurseur ordonnant à l’être humain de ne pas bouleverser l’ordre naturel en créant des êtres hybrides associant des gènes issus de végétaux et d’autres issus d’animaux ? Ces perspectives technologiques pourraient ne plus relever de la science-fiction dans un futur proche ! 
[20] Lévy, R’ Chalom (5771), Les lois du chaatnez. Guide pratique (Ed. Darkon P., Paris).
[21] Zohar hakadoch, cit.R’ R. Chaya & R’ E. Assouline (2006). Torat habeged, Jérusalem ch. 4, cit. R’ N. P.-Y. Bauer. 
[22] Chalmé tsibour, cit. R’ Chalom Lévy (5771).
[23] Min’hat hinoukh, 551, cit. R’ ChalomLévy(5771).
[24] Récanati, paracha Kédochim, cit. R’ ChalomLévy (5771).
[25] Vachti obligeait les jeunes juives qui étaient à son service à fauter :שבמדה שאדם מודד בה מודדין לו מלמד שהיתה ושתי הרשעה מביאה בנות ישראל ומפשיטן ערומות ועושה בהן מלאכה בשבת« ‘la mesure qu’un homme mesure, il lui est rendu la même mesure’. Cela nous apprend que Vashti, la mauvaise, faisait venir des filles d’Israël et les faisait mettre nues, et elle les faisait travailler ainsi le chabbat ». La guémara ajoute : כשם שעשתה כך נגזר עליה« Selon ce qu’elle avait fait elle-même, ainsi a-t-il été également décidé contre elle »  T.B. Meguila 12b.
[26] R’ R.H. Pontrémoli, Me’am Lo’ez Esther 1, 10-11, Verdier, 1997, p. 78. C’est là une raison supplémentaire pour être vigilant sur l’absence de cha’atnez dans les déguisements portés à Pourim. Il a été remarqué : « Nous avons dit que c’était une mitsva de se réjouir à Pourim, cependant  il est interdit à un homme de revêtir des vêtements de femme, et à une femme ceux d’un homme…. Il faudra veiller aussi à ne pas porter de vêtements en tissu mélangé (kilayim cha’atnez), ni d’habit des goyim qui ne font pas attention à cette interdiction et cousent ensemble laine et lin. A Pourim, les Juifs leur empruntent des vêtements pour festoyer, transgressant ainsi cette interdiction. » Même à Pourim, il ne faut négliger aucune mitsva, mais au contraire chercher à se réjouir en les pratiquant toutes correctement (R’ R.H. Pontrémoli, Me’am Lo’ez Esther, Verdier, 1997, pp. 371-372).
[27] On s’en rendra compte en comparant les résultats que donne la consultation d’un moteur de recherche tel que Google à propos de plusieurs mots: 71 500 résultats pour shatnez  orthographe la plus courante sur le net.Comparer avec les résultats apparaissant pour shabbat (6 770 000) ; pour mikveh (434 000).  Consultation juillet 2011.
[28] Voir R’ Ron Chaya & R’ Eli’ezer Assouline (2006),L'habit du Mal. Chaatnez.
[29] « Heureux le peuple juif qui pendant la fête de Souccot s’enveloppe entièrement de kédoucha (sainteté) et qui se préserve, a contrario, du port de cha’atnez qui l’envelopperait d’une certaine touma (impureté) », a écrit Rav Sim’ha Kessler א’’שליט, cité par :La Mitsva et son histoire N°32, janv.
[30] Ici, rien de tel, sinon la somme très modique que coûte la vérification du vêtement.
[31] Même en Israël il n’y a pas un grand nombre de vérificateurs (cit. R’ Ron Chaya & R’ Eli’ezer Assouline (2006),L'habit du Mal. Chaatnez).
[32]R’ Chalom Lévy (2008), conférence sur le Cha’atnez, Synagogue Ben Zakaï, Montpellier. Nous remercions le Rav pour ses explications complémentaires (Jérusalem, août 2009).
[33]Avant de consommer les noix d’un même sachet,  tout consommateur soucieux de ne pas avaler d’insectes tiendra à vérifier personnellement et méticuleusement chacun des fruits ! (R’ Chalom Lévy, conférence, Montpellier, fév. 2008).
[34] Comme l’affirme le ‘Hokhmat Adam : ouvrage du possek et codificateur lithuanien Rabbi Abraham Danzig (1748-1820), connu aussi au nom de ses ouvrages : ‘Hayé Adam ou ‘Hokhmat Adam.
[35] Lit-on dans Pné Moché (cit. R’ Ch. Lévy, 2011).
[36] « Une mitsva qui n’a personne pour la faire, recherche-la pour la réaliser » Séfer 'hassidim, 107. Le Gaon de Vilna précise : « Celui qui fait des mitsvot qui sont délaissées a un très grand mérite » (cit. La Mitsva et son histoire, n° 32, 2009, tévet 5769Institution Yad Mordekhaï, Paris.
[37] Ce paragraphe résulte d’une explication d’Eliyahou נ"י  que je remercie (déc. 2010).

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