Les mots Shoah, holocauste... Contre-sens et sous-entendus inacceptables
Les mots Holocauste et Shoah sont impropres pour rendre compte de la destruction des Juifs en 1939-1945. Ils impliquent des sous-entendus inacceptables.
L’holocauste (‘olah) était un sacrifice qui était entièrement consumé par le feu au Temple de Jérusalem; il était « offert » à D dans une démarche religieuse. L’idéologie des assassins de masse n’était en rien religieuse et elle n’avait aucun rapport avec le D. d’Israël dont le Temple était à Jérusalem et dont la reconstruction est annoncée par les Prophètes ! A la place du mot Holocauste, il serait plus correct de parler de ‘Hourban (ce mot hébreu signifie « destruction », « ruine »).
Shoah (שואה), renvoie à un cataclysme naturel. L'étymologie biblique est claire: la Bible du Rabbinat français traduit le mot par « ouragan » ( כַּשֹּׁאָ֣ה « Tu monteras, tu viendras comme l'ouragan » Ezéchiel 38, 9) ; ou par « désastre » ( וּלְשׁוֹאָ֖ה « Et que ferez-vous au jour de la revendication, du désastre qui s'avance de loin? Chez qui chercherez-vous un refuge, un secours et où mettrez-vous en sûreté vos splendeurs ? » Isaïe10, 3). Or la Shoah n’est pas une calamite naturelle, c’est barbarie humaine, planifiée, industriellement organisée qui s'est étalée sur plusieurs années et qui a impliqué un nombre considérable d'acteurs. A la place de ce mot Shoah, il serait plus correct de parler de « génocide » d' "anéantissement des Juifs" ou de « judéocide » (puisque cette extermination concerne le peuple juif).
Il est scandaleux que ces contre-sens perdurent !
Voir entre autres références : Pr Henri Meschonnic (2005), « Pour en finir avec le mot "Shoah", par Henri Meschonnic », Tribune, Le Monde, 19 février. Voir : https://www.lemonde.fr/idees/article/2005/02/19/pour-en-finir-avec-le-mot-shoah-par-henri-meschonnic_398817_3232.html