I-30* Chabbat Hagadol
Indications liturgiques
Indications liturgiques – Le chabbat qui précède Pessa’h est appelé le grand chabbat: chabbat hagadol. On ne sort qu’un sépher Torah.
La plupart des communautés achkénazes [1] et séfarades [2] ainsi que les ‘hassidim (‘habad [3]) ne lisent pas la haftara de la semaine mais une haphara spéciale : celle du Chabbat hagadol qui correspond à Mal-akhi 3, 4-24 [4].
Après avoir terminé la lecture du dernier verset l’assistance lit ensemble l’avant-dernier verset à haute voix. Le lecteur répète cet avant-dernier verset (Mal-akhi 3,23) de façon à terminer sur une note sereine. הִנֵּ֤ה אָֽנֹכִי֙ שֹׁלֵ֣חַ לָכֶ֔ם אֵ֖ת אֵֽלִיָּ֣ה הַנָּבִ֑יא לִפְנֵ֗י בּ֚וֹא י֣וֹם יְיָ הַגָּד֖וֹל וְהַנּוֹרָֽא׃ “Voici, Je vous envoie Élie, le prophète, avant que vienne le grand et terrible jour de l’Éternel” (Mal-akhi 3,23 [5]). La personne qui lit la haftara, conclut alors par les bénédictions finales.
Cependant, certaines communautés ne lisent cette haftara que lorsque le chabbat est veille de Pessa’h (donc si Pessa’h tombe un dimanche) [6]. Si tel n’est pas le cas, c’est la haftara du chabbat ordinaire qui est lue. Les Juifs tunisiens [7] (et d’autres [8]) procèdent de la sorte: dans le cas contraire, ils lisent la haftara de la semaine (Tsav: Yirméyahou 7,21 – 9,23 [9]).
[1] Séfer hahaftarot de l’institut Ohr ha’hayim, pp. 602-603.
[2] Séfer hahaftarot de l’institut Ohr ha’hayim, pp. 602-603.
[3] R’ Ch. Miller (2006), Gutnick edition of the ‘houmash, Book of haftaros, pp. 137-138.
[4] “La coutume du Gaon de Vilna est de la lire en toutes circonstances” sauf si la veille de Pessa’h tombe un chabbat (Baèr Hétev 430,1, cit. Houmach Safra, Artscroll, 2011, p. 1287).
[5] Certaines traductions indiquent: chapitre 4, 5.
[6] Baèr Hétev 430,1, cit. Houmach Safra, Artscroll, 2011, p. 1287..
[7] R’ David Settbon (2006), ‘Alé Adass, Ed. fr., T.1. p. 230.
[8] R’ J. Schwarz (1996), p. 445.
[9] Séfer hahaftarot de l’institut Ohr ha’hayim, p. 602.