Dernière modification: 22 juillet 2012
2. Mispar gadol - avec les lettres finales
La guématria classique ne compte aucune lettre ayant une valeur supérieure à 400. Pour disposer de toutes les valeurs numériques jusqu’à 1000, il faudrait disposer de plus de lettres que n’en compte l’alphabet hébraïque.
Une solution a consisté en l’attribution de valeurs numériques propres aux lettres finales ; elles sont comptées après celles de l’alphabet :
Khaf sofit | ך = 500 |
Mem sofit | ם =600 |
Noun sofit | ן = 700 |
Pé sofit | ף = 800 |
Tsadé sofit | ץ =900 |
Avec les 5 lettres finales on peut donc compter jusqu’à 999, et même jusqu’à mille avec l’aleph final [1].
[1] Le א final a la même graphie que le א ordinaire. Le א fait allusion au fait que Hachém ‘unique’ et inchangé (début ou fin du mot) se trouve à la fois au début et à la fin de tout. Comme il est dit dans la prière du matin (Sidour Pata’h Eliyahou, p. 25) Ce qui permet de comprendre que Hachèm soit au début et à la fin des chiffres: 1 et 1000.