26* CHEMINI
(Wayikra 9, 1 – 11, 47)
שְּׁמִינִ֔י– Huitième
Résumé
Pendant les sept jours d’inauguration du sanctuaire, Moché avait dressé le sanctuaire, y avait officié puis l’avait démonté chaque jour. Mais la présence divine n’y était pas descendue. Le peuple se sentait humilié, craignant que l’édification du michkane n'ait été vaine : peut-être Hachèm n’avait-Il pas pardonné la faute du veau d’or ? [1]
Le huitième jour, Aharon et ses fils commencèrent leurs fonctions de prêtres et des sacrifices marquèrent la cérémonie inaugurale. Aharon bénit le peuple puis descendit de l’autel après avoir préparé les offrandes de ‘olah et de chélamim (9,22). Après quoi, Moché vint implorer la miséricorde divine accompagné d'Aharon (9,23). Alors, la Chékhina descendit résider dans le sanctuaire et un feu sortit « de devant Hachèm » (9,24) brûlant sur l’autel l’offrande de ‘olah ainsi que les graisses des autres offrandes, à la vue de tout le peuple [2].
Nadab et Abihou, les deux premiers fils d’Aharon, présentèrent chacun, devant Hachèm, de l’encens brûlé à partir d’un « feu étranger ». Un feu sortit alors du ciel et les consuma : ils moururent pendant le service (Chap. 10). Devant ce drame, Aharon demeura silencieux.
Après quoi, la paracha mentionne l’interdiction du vin aux prêtres avant leur entrée dans le Tabernacle (Chap. 10).
La base des lois de la cacherout est détaillée ensuite par diverses prescriptions relatives aux espèces permises ou non à la consommation (Chap. 11).
[1] D’après Rachi sur Wayikra 9,23.
[2] R’ Yéhouda Halévi זצ"ל fait remarquer qu’au contraire d’Israël, lorsque les autres nations « ont désiré ressembler à la nation vivante [elles] n’y sont parvenues qu’extérieurement. Elles ont érigé des temples pour Dieu, mais aucune action divine ne s’y est manifestée » R’ Yéhouda Halévy, Khouzari II, 32, Verdier, p. 63.