24 Wayikra

 

 

 

24* WAYIKRA (Wayikra 1, 1 – 5, 26)

Il appela

 

 Résumé

 

Le livre de Wayikra est différent des deux premiers livres de la Torah [1] car il offre au lecteur un texte qui ne comporte que de rares passages narratifs [2] ; le récit biblique ne reprendra qu’avec Bamidbar - le livre suivant - où on verra les enfants d’Israël quitter le Sinaï, une fois construit le Michkane.

Au moment où commence le récit de cette paracha, la construction du tabernacle est achevée et tout est prêt pour sa mise en fonction. Moché est appelé par Hachèm qui lui communique les lois relatives aux sacrifices. Ce livre est principalement dévolu à l’exposé de mitsvot concernant la sainteté (sacrifices, cacherout, grand-prêtre, pureté, impureté, circoncision, lois agricoles concernant la terre d’Israël). Il est d’ailleurs, souvent, appelé Torat Kohanim, traitant largement du service des prêtres.

Dans cette paracha, sont exposés différents types de sacrifices: sacrifice de la montée עֹלָה ‘ola dit holocauste (Chap. 1) ; offrande de מִּנְחָ֔ה min'ha (Chap. 2) ; sacrifice du prêtre lors de sa nomination, sacrifice de prospérités (Chap. 3) ; חַטָּ֖את 'hatate (sacrifice expiatoire, suite au péché volontaire); אָשָׁ֑ם acham (sacrifice suite au péché involontaire). D’autres sacrifices sont ordonnés en fonction de la personne concernée: sacrificateur oint (4, 3) ; chef (4, 22) ; quelqu’un du peuple du pays (4, 27) ; ou en fonction des circonstances : témoin, impureté,  erreur dans les choses saintes (5, 14)…

Les parachas du livre Wayikra sont plus difficiles à commenter que celles des deux premiers livres. Non seulement les sujets exposés sont très techniques, mais les sacrifices (korbanot) longuement détaillés peuvent sembler ne plus être d’actualité de nos jours du fait de la destruction du Temple [3].

Ces parachas méritent la plus grande attention : si les korbanot ne sont plus possibles aujourd’hui, leur étude rapproche d’Hachèm autant que pouvaient le faire autrefois les offrandes faites au Beth hamikdach [4].

 

 

 

NOTES

1- Béréchit contient le récit de la Création du monde, l’histoire d’Adam et Eve (’Hawa), et des premières générations jusqu’à la tour de Babel et le déluge. Il continue avec la fondation d’une nouvelle humanité (l’arche de Noé), et avec le choix des Enfants d’Israël parmi les descendants d’Abraham et de Yits’hak. Le même livre raconte l’histoire des patriarches et la descente en Egypte de Ya’akob et de sa famille.  On trouve quelques mitsvot dans Béréchit (9,1-7 par ex.). Chémot contient le récit de la sortie d’Egypte, et du don de la Torah au Sinaï. Une centaine de mitsvot sont présentées dans Chémot mais leur énoncé est intégrée à la narration : les lois de Pessa’h sont promulguées avec le récit de la sortie d’Egypte (12, 14-20) ; les Dix Paroles sont données à l’occasion du récit du don de la Torah au Sinaï)…

2- Comme le récit relatif à Nadab et Abihou (Chémini).

3- R’. Yéhoshoua’ Ra'hamim Dufour א’’שליט nous met en garde à ce sujet : « Le thème des sacrifices est un exemple typique des erreurs que nous pouvons faire dans l'étude si nous n'étudions pas avec les maîtres de la tradition. En effet, il est aisé -sans rien savoir des sacrifices- de projeter des idées préconçues face à ce qui pourrait sembler des rites archaïques. Cela, partant d'une bonne intention, ne ferait que traduire notre ignorance et notre légèreté de jugement. L'étude de la Torah exige de nous une réflexion mais basée sur une réception de ce que la tradition enseigne et donne, comme cela a été donné au Sinaï. » Voir son commentaire de la paracha http//:www.modia.org.

4- Autres orthographes : Vayyikra, Wayyikra, Vayiqra.

 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *