42* Matot

 

 

 

42* MATOT (Bamidbar 30, 2 – 32, 42)
 
  מַּטּ֔וֹת– Tribus
 
Résumé
 
 

 

La paracha commence par l’exposé de l’ordonnance sur la vache rousse, fondamentale pour la pureté dans le service du Temple. C’est un cas exemplaire de la nature de la Loi divine : elle doit être observée méticuleusement même si l’esprit humain ne peut toujours en saisir les raisons (Chap. 19).

 

Myriam meurt dans le désert de Kadèch. Grâce à son mérite, l’eau ne manquait pas jusque-là ; ce n’est plus le cas et les enfants d’Israël réclament de l’eau. Moché doit faire face de nouveau au mécontentement du peuple. Moché reçoit des instructions divines pour faire jaillir de l’eau d’un rocher.

 

 

Les Hébreux approchent de la terre promise, et n’en sont séparés que par le territoire d’Edom ; ils demandent au roi de ce peuple la permission de le traverser mais un refus leur est opposé (20,17-21). Ils contournent donc ce territoire et arrivent à Hor-la-montage (20, 15-22). En ce lieu Aharon meurt et El’azar [1]  succède à son père ; il revêt les habits du grand prêtre (20, 23-29).

 

 

Le roi cananéen de ’Arad engage le combat contre les Hébreux qui sont vainqueurs grâce à l’aide de Hachèm (21, 1-3). 

Un nouveau mouvement de protestation éclate parmi le peuple qui parle à la fois contre Hachèm et contre Moché [2]. La punition s’abat sur le camp des Hébreux : des serpents venimeux frappent et font de nombreux mortsוַיָּ֥מָת עַם־רָ֖ב מִיִּשְׂרָאֵֽל׃  (21, 4-9).Le peuple exprime son repentir à Moché (21, 7) qui prie pour le peuple [3][4].

 

 

La paracha rend compte de l’itinéraire des Hébreux depuis Hor-la-montage  où meurt Aharon (20,27), jusqu’aux plaines de Moab, sur la rive orientale du Jourdain. Elle rend compte des guerres contre Si’hon roi des Emorites et contre ‘Og, roi du Bachan [5] : ces rois sont vaincus et leurs terres sont conquises (21, 21-35). [6]

 


[1] Autres orthographes pour El’azar : Eléazar 

[2]וַיְדַבֵּ֣ר הָעָ֗ם בֵּֽאלֹהִים֮ וּבְמֹשֶׁה֒ לָמָ֤ה הֶֽעֱלִיתֻ֨נוּ֙ מִמִּצְרַ֔יִם לָמ֖וּת בַּמִּדְבָּ֑ר כִּ֣י אֵ֥ין לֶ֨חֶם֙ וְאֵ֣ין מַ֔יִם וְנַפְשֵׁ֣נוּ קָ֔צָה בַּלֶּ֖חֶם הַקְּלֹקֵֽל׃« Et le peuple parla contre Hachèm et contre Moïse : ‘Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte ? Pour mourir dans le désert ? Car il n’y a pas de pain, et il n’y a pas d’eau, et notre âme a du dégoût à propos de ce pain léger »  (Bamidbar 21, 5). Cela faisait des dizaines d’années que les Hébreux consommaient la manne. Pourquoi s’en plaindre à ce stade du récit ? L’inconsistance de la manne était une évidence nouvelle pour le peuple : leur itinéraire les ayant amené vers des régions habitées et cultivées, ils avaient vu des fruits et légumes ; la comparaison devenait possible.   

[3]Moussar – L’attitude de Moché est une leçon pour tous. Lorsqu’une personne vient demander pardon, il convient de ne pas refuser ce pardon car la personne à qui on demande pardon ne doit pas avoir la cruauté de le refuser » (Midrach tan’houma).  

[4] Sur l’ordre de Hachèm, Moché confectionne un serpent, en cuivre qu’il place au bout d’une perche » (21, 6). Il le fit en cuivre à cause de la proximité phonétique des mots serpents (hané’hachim) et cuivre (né’hochet). Ce passage étonnant est expliqué par nos Sages : « Lorsque les enfants d’Israël regardaient vers le haut et soumettaient leur cœur à leur Père qui est dans les cieux, ils guérissaient »  (Rachi d’après T .B. Roch Hachana 29a)

 

[5] Autres orthographes pour Bachan :  Bashan 
 

 

[6] Autres orthographes pour כנען : Kéna’an, Canaan

 

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