II-13* Chémot

 15 décembre 2012 

 

II-13* Chabbat CHEMOT

 

 

Indications liturgiques

 

 

Les traditions diffèrent pour la semaine de la paracha chémot [1].

 

 

 

 

Trois textes sont lus comme haftara par les différentes communautés:

 

Yirméyahou 1, 1- 2,3

Certains Séfarades [2] ; Italiens [3]. C’est la haftara de la semaine Matot (lorsque le chabbat tombe avant le 17 Tamouz); ou celle de Pin’has (lorsque le chabbat correspondant tombe après le le 17 Tamouz);

 

Yécha’ya 27,6 - 28,13

Avec aussi deux versets supplémentaires: Yécha’ya  29, 22-23 (Achkénazes  [4] ; 'Habad [5]);

 

Yé’hézkel 16,1-13

C’est l’avis du Rambam et d’autres décisionnaires tels R’ Chélomo ben Nathan de Sejelmanassa, R’ ‘Hiya Ben Chélomo ‘Habib de Barcelone [6]. Contrairement à l’usage de la majorité des communautés séfarades, tel est le rite des communautés originaires de Tunis  [7], de Djerba, d’Alger et du Maroc [8].

 Les   Yéménites [9] et les Irakiens [10] suivent cette même coutume mais ils allongent le texte d'un verset, lisant donc: Yé’hézkel 16,1-14.

 



Rites

Début

Fin

Ajouts

Certains Sépharades et Italiens

Yirméyahou 1,1

דִּבְרֵ֥י יִרְמְיָ֖הוּ

Yirméyahou 2,3  

 

 

 

 

Achkénazes; 'Habad

 

Yécha’ya 27,6

 

Yécha’ya 28,13

 

Yécha’ya 29, 22-23

 

Rambam (Tunis, Djerba, Alger, Maroc)

 

Yé’hézkel 16,1

 

Yé’hézkel 16,13

 

Haftara commune avec les Yéménites et Irakiens (sauf le dernier verset).

 

Yéménites et Irakiens

 

Yé’hézkèl 16,1

 

Yé’hézkèl 16,14

 

Haftara selon Rambam (plus un veset)

 

 


 

[1] Autres orthographes pour Chémot: Chemott, Shemoth, Shemot.

[2] Séfer hahaftarot de l’Institut Or ha’hayim, Tables p. 6 
[3] סדר תפלות כמנהג איטאלייאני, 2010, ירושלים, p. 67  (p. 76 de l’édition Hebrew books de ce Sidour de coutume italienne).
[4] Séfer hahaftarot de l’Institut Or ha’hayim, Tables p. 6 ; texte : pp. 389-391
[5] R’ Chaïm Miller (2006), The Gutnick Edition Chumach, Book of Haftaros, pp. 30-31.
[6] R’ Kalifa Malka, Kaf Naki cit. R’ David Settbon (2006), ‘Alé Adass, Ed. fr., T.1. p. 229, note 425..
[7] R’ David Settbon (2006), ‘Alé Adass, Kiryat séfer. Ed. française, T.1. p. 229.
[8] Cela est confirmé pour Fès par R’ Refael Benchim’onb, Ahavat Hakadmonim, cit. R’ David Settbon (2006), ‘Alé Adass, Ed. fr., T.1. p. 229, note 425. Le R’ Settbon précise que les communautés marocaines ont aujourd’hui adpoté les haftarot de Chémot et de Bo communes aux autres communautés sépharades.
[9] Séfer hahaftarot de l’Institut Or ha’hayim. Tables p. 6 ; texte : pp. 499-501.
[10] Séfer hahaftarot de l’Institut Or ha’hayim. Tables p. 6 ; texte : pp. 499-501. Le texte parle de « Babelim » ce que nous avons traduit par Irakiens.

 
(c) Hillel Bakis

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