I-23* 9 Ab, haftara de l’après-midi
Indications liturgiques
Lors de l’office de l’après-midi du 9 Ab, les Achkénazes [1] lisent la haftara דִּרְשׁ֥וּ (Yécha’yahou 55,6 – 56,8 [2]. La coutume algéroise est identique à la coutume achkénaze sur ce point [3].
En revanche, la plupart des Séfarades [4] ainsi que les Italiens [5] lisent שׁ֚וּבָה יִשְׂרָאֵ֔ל un texte tiré du prophète Hochéa (14,2-10) lu également lors du chabbat situé entre Roch Hachana et Yome Kippour.
Certaines communautés [6] font suivre ce texte de trois versets de Mikha (7, 18-20).
D’autres lisent ces versets de Mikha en les faisant précéder d’un passage du livre de Yoel (2, 11-27) [7].
D’autres lisent les trois passages mais dans un ordre différent : Hochéa, Mikha, Yoel [8].
D’autres, encore, ne lisent pas les versets tirés du livre de Yoel [9].
Les trois livres des prophètes d’actualité en ce jour ont ceci de commun qu’ils font partie du même « livre » où se trouvent les prophéties de douze petits prophètes. Ces prophètes insistent sur le repentir nécessaire.
[1] R’ J. Schwarz (1996), p. 343.
[2] Qu’ils lisent également les après-midi des jours de (petits) jeûnes.
[3] Voir ci-dessus, chapitre sur les petits jeûnes communautaires (indications liturgiques). R’ David Settbon (5770, ‘Alé Adass, p. 653, édition en hébreu).
[4] Séfer hahaftarot de l’Institut Or ha’hayim, Jérusalem (qui indique qu’on lit la haftara chouva pour le 9 Ab), pp. 561-563; R’ C. Brahami (1998), ‘L’arme de la parole’. Les 5 jeûnes, Gagny, pp. 645-646.
[5] Sidour de coutume italienne : סדר תפלות כמנהג איטאלייאני, 2010, ירושלים, p. 68 (p. 77, édition Hebrewbooks.org).
[6] Tikoun soferim Ich Maçlia’h (haftarotes en fin d’ouvrage, p. 55).
[7] R’ J. Schwarz (1996), p. 343.
[8] R’ J. Schwarz (1996), p. 343.
[9] R’ J. Schwarz (1996), p. 343.