Kémia royale tunisienne
Ce moment se joue en plusieurs étapes aussi essentielles les unes que les autres, le tout arrosé de boukha très fraiche (avec modération évidemment). Selon la nature de l’occasion et les préférences des convives, on pourra combiner les étapes ou non, et faire sa propre sélection des plats retenus et des quantités. Noter que certaines familles s’inspirent des étapes suivantes lorsqu’elles offrent des séoudot en l’honneur de Rabbi Meir ou Rabbi Chomron.
- Kakis. Olives, pistaches, amandes grillées et salée (et/ou : noisettes, noix de cajou) ; pois chiches grillées salées. Boutargue en fines lamelles.
- Salades variées (mermouma, slata méchouia, carottes au poivre rouge, ajloug-s de courgette, de potiron, d’aubergine, salade de pommes de terre au camoun, etc.)
- Une tranche (ou queue) de poisson malin (en sauce rouge)., des petites briks, une part de minina, des morceaux d’akod (en sauce rouge).
- cette kémia royale déjà très copieuse devient un repas si on la fait commencer par du pain de maison et si on complète avec une assiette de pleila (« la reine noire »)
- Patisserie (makroud, cigare aux amandes…)
Bérakhot pratiques
Avant de consommer un aliment. En l'absence de pain ( sinon on fera "motsé"/ bénédiction sur le pain) : pour respecter l’ordre des bénédictions on commence par prendre un kaki (mézonot), et on fait suivre par une olive (‘ets) puis une salade (adama) et on dira chéakol au choix sur la boukha ou la boutargue…