52* Wayélekh

 

 

 
52* WAYELEKH (Débarim 31, 1 – 31, 30)
 
וַיֵּ֖לֶךְ   – Il alla
 
Résumé
 
 

La suite du discours de Moché est présentée dans cette courte paracha, lue certaines années en même temps que la précédente (Nitsabim). Au dernier jour de sa vie terrestre, le 7 Adar, Moché parle au peuple pour qu’il se fasse à l’idée de sa succession. Il dit: « Je suis âgé aujourd’hui de cent vingt ans… Hachèm m’a dit : Tu ne passeras pas ce Jourdain» (Débarim 31,2). Il les rassure immédiatement après car le peuple pouvait craindre pour son avenir sans Moché à sa tête : « Hachèm, ton Dieu, Lui-même, va passer devant toi ; c’est Lui qui détruira ces nations devant toi, et tu les dépossèderas : Yéhochoua’, lui, va passer devant toi, comme Hachèm l’a dit » (31,3-6). Il appelle alors son successeur et lui donne ses derniers conseils (31,7-8). Moché  achève l’écriture de la Torah qu’il confie aux Lévites afin qu’ils placent le rouleau de la Loi « à côté de l’arche de l’alliance » (31,26). 

Hachèm ordonne à Moché d’appeler Yéhochoua’ et de se rendre avec lui dans la tente du rendez-vous : קְרָ֣א אֶת־יְהוֹשֻׁ֗עַ וְהִֽתְיַצְּב֛וּ בְּאֹ֥הֶל מוֹעֵ֖ד וַֽאֲצַוֶּ֑נּוּ. Hachèm Lui-même investit Yéhochoua’, au vu de tout le peuple (31, 14-15). 

Moché annonce que les Enfants d’Israël se détourneront de l’Alliance dans le futur, et que Hachèm cachera alors Sa face[1]. Il prophétise aussi sur la permanence de l’amour de la Torah : qui ne sera pas oublié de la bouche de sa descendance (31,21). Deux mitsvot sont prescrites : les dernières des 613 mitsvot transmises par Moché. L’une est celle que l’on nomme hakel : tout le peuple, hommes, femmes et enfants, devra se rassembler tous les sept ans pour entendre la lecture de la Torah (31, 10-13). Cet événement a lieu après l’année sabbatique (la Chémita), lors de la fête des cabanes. La 613ème mitsva est indiquée : elle consiste à ce que chacun recopie personnellement un rouleau de la Torah (31,19). Ces deux mitsvot concernent la transmission de la Torah.  [2]

 

 

 

 


[1] וְאָֽנֹכִ֗י הַסְתֵּ֨ר אַסְתִּ֤יר פָּנַי֙ בַּיּ֣וֹם הַה֔וּא(Débarim 31,18). Le Ba’al Chem Tov précise : « Le verset dit ‘Voiler, Je voilerai ma face en ce jour’. Ce double voile souligne que le voile est lui-même voilé, qu’il est si intense qu’on n’a même plus conscience de sa présence. En pareil cas, l’obscurité elle-même peut être perçue comme une lumière »  cit. Anonyme (1998), Rabbi Israël Ba’al Chem Tov et les sources de la Hassidout, Editions du Beth Loubavitch, Paris, p. 112.
 
[2]  Autres orthographes pour Wayélekh: Vayélekh, Vayyelech, Vayele’h 

 

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