Chap. 3. Les syllabes. 1

 

Dernière mise à jour 25 mai 2014

 

Chapitre 3 - les syllabes (הַהֲבָרוֹת)

 

3.1. Reconnaître les syllabes

Reconnaître les syllabes est indispensable pour bien lire l’hébreu [1]. La syllabe est constituée par une ou plusieurs lettres autour d'une vraie voyelle. Un mot compte autant de syllabes que de vraies voyelles [2].

 

Pour reconnaître les syllabes plusieurs points sont à considérer  [3]:

1- la consonne qui porte une vraie voyelle ;

2- Le chéwa et les chéwa-s composés ne sont pas des vraies voyelles ; on les considère comme des ‘simili-voyelles [4]. Aussi, la lettre qui les porte ne constitue pas une syllabe. Elle doit être rattachée à la syllabe :

. suivante si le chéwa est sonore (exemple: sou-sékha) ;

. précédente si le chéwa est muet ( ex. : miz-mor);

. suivante dans certains cas où le chéwa muet est dit moyen [5] ;

3- le pata’h furtif (פתח גְּנוּבָה) « n’est pas la voyelle de la syllabe. Il est simplement le son de passage qui facilite la prononciation de la gutturale » [6]. La lettre qui porte le pata’h furtif ne constitue pas une syllabe: elle se rattache à la syllabe précédente (ex.: une seule syllabe dans רוּחַ)[7]. N’étant pas une pleine voyelle, il ne peut augmenter le nombre de syllabes d’un mot[8]. ;

4- La consonne contenant un daguèch fort (redoublement) doit être décomposée mentalement en deux consonnes. L’une ferme la syllabe précédente (considérer qu’elle porte un chéwa muet), l’autre participe de la syllabe suivante ;

5- Les mères de lectures [9] associées à la voyelle (y compris י associé à אִ ou à אֵ) font partie de la syllabe.  

Une syllabe commence en principe toujours par une consonne [10].

 

Voir la suite 

3.2. types de syllabes    https://editionsbakish.com/node/1637

. Récapitualtif  (voir le livre  H. Bakis, Grammaire hébraïque. Lire la Bible et prier avec précision, p. 42) 

. Cas particulier: Syllabes avec pata'h furtif (voir le livre  H. Bakis, Grammaire hébraïque. Lire la Bible et prier avec précision, pp. 42-43) 

3.3.  Exemples. Exerçons-nous   https://editionsbakish.com/node/1638

3.4. Vocalisation des syllabes          (voir le livre   H. Bakis, Grammaire hébraïque. Lire la Bible et prier avec précision, pp. 44-46) 

 


[1] הַהֲבָרָה au singulier (la syllabe).

[2] אָ אַ אִ אֹ אֶ אֵ אֻ אוֹ אוּ, hors le pata’h furtif.

[3] Voir notamment : dikdouk@free.fr (Août 2007); Boulanger (2005), p. 39.

[4] R’ M. Jaïs (1979), p. 4.

[5] Ex. : ma-lkhé  מַלְכֵי. R’ M. Jaïs (1979), p. 5.

[6] Agnès Tichit (2007), hébreu biblique, Safran, Bruxelles, p. 15.

[7] En finale le ‘ayin ne peut fermer la syllabe si la voyelle qui le précède est autre que a ; si c’est un tséré par exemple, un pata’h furtif est inséré (יֹדֵ֫עַ) - S. Kessler-Mesguich (2008), p. 43.

[8] Kelley P. H. (1992), p. 23.

[9] Dans un texte écrit sans les points-voyelles, quatre consonnes permettent de guider la lecture même. On les appelle אֶהֱוִ״י (ou mères de lectures : il s’agit de aleph, hé, waw, yod).

[10] Pourtant  d’un point de vue phonétique, la syllabe peut commencer par une voyelle si elle commence par

- un aleph non prononcé support de voyelle (comme dans אָמַרְתִּי) .

- un koubouts ( ) initial;

- un aleph support de ‘hataf comme  וּבְכֹל אֲשֶׁר-אָמַרְתִּי אֲלֵיכֶם (Chémot 23, 13). 

 

 

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