04 Wayéra

 

 

04* WAYERA (Béréchit 18, 1 -22, 24)
 
וַיֵּרָ֤א  - Il se fit voir

 

Comme la précédente, cette paracha est riche en événements. Elle commence par la visite des messagers divins à Abraham affaibli, le troisième jour suivant sa circoncision, alors qu’il avait 99 ans. Il vit trois hommes et leur offrit l’hospitalité, leur préparant un repas.  

 

La grossesse de Sarah lui fut annoncée par un ange (elle rit en entendant cette prophétie), alors qu'un autre lui annonça la destruction de la région de Sédom (Sodome) et de ‘Amora (Gomorrhe), suite à l'inconduite de ses habitants. Abraham intercéda pour les justes susceptibles d’habiter la ville, mais seuls Lot et sa famille seront autorisés à fuir la ville qui fut bientôt totalement dévastés ainsi que ses environs. Cette région fertile qui avait connu l'extrême immoralité de ses habitants devint la Mer du Sel (Mer Morte) dont l'altitude est la plus basse de la planète (422 mètres sous le niveau des mers aujourd'hui) - peut-être l'expression symbolique (inscrite dans la géographie et le paysage) de ce que devient un monde sans éthique!

 

La Torah précise l’intention de Hachèm envers Abraham : il donnera naissance à une grande nation et toutes les nations de la Terre seront bénies par lui (18, 18).

 

Dans la suite du récit relaté par cette paracha, Sarah échappa de nouveau à la convoitise d’un roi ; cette fois, elle échappa à Abimélekh dans le royaume duquel Abraham avait dû se rendre et où il l’avait faite passer pour sa sœur[1]. Hachèm apparut en rêve à Abimélekh et Il lui ordonna de rendre Sarah à son mari. Abimélekh les laissa partir faisant alliance avec Abraham (Chap. 20 et Chap. 21). 

 

Après la naissance de Yits’hak, et suite à la demande de Sarah, Abraham dut éloigner son fils Yichma’el (Ismaël) -  (Chap. 21).

 

La fin de la paracha relate une des dix épreuves d’Abraham : la ligature de Yits’hak (improprement appelée ‘sacrifice’).

 

 


[1] Là encore, le comportement d’Abraham est incompréhensible si on ignore qu’il savait par prophétie (ainsi que Sarah) qu’un ange se tenait près de son épouse pour la protéger (Zohar hakadoch).  

 

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