Eloul. une parabole,par אליהו בקיש

 

 

Eloul. 

 

Un bain de lumière

 

 

 

Une parabole pour bien profiter des lumières spirituelles du mois d’Eloul

 

par

 אליהו בקיש

  Eloul 5772

 

רחץ וטהר

                                     (Extrait des Seli’hot)

  

Dans le premier paragraphe des seli’hot prononcées en Eloul [1], l’homme est exhorté à se réveiller sans tarder afin de prier et d’implorer la clémence divine [2].

Par son introspection, le regret, l’aveu de ses fautes et par sa ferme prise de décision de modifier sa conduite, il arrive à se laver et à se purifier de son état antérieur. Et recommencer ainsi une relation saine avec son créateur.

Il a semblé judicieux de s’inspirer de cet extrait des seli’hot pour le titre de ce petit texte car il renferme tout le but du mois d’Eloul : redevenir pur.

Dans la méguila d’Ester, toutes les préparations nécessaires pour une seule et unique rencontre avec un roi de chair et d’os sont détaillées [3]. Nous pouvons apprendre de là, à plus forte raison, avec quelle attention nous devons nous préparer et nous nettoyer pour vivre avec le roi des rois pendant toute l’année.

Se laver en l’honneur du chabbat et des autres solennités de l’année juive constitue une mitsva [4]. Toutefois la préparation principale va au-delà de cette propreté physique ; elle est d’ordre spirituel ! C’est donc avant tout dans un bain de lumière spirituelle que nous devons nous plonger.

Notre objectif: contribuer au réveil de chacun par la présentation et l’explication d’une parabole. A la fin de la lecture,  le lecteur, mis en cause, devra faire preuve d’honnêteté vis-à-vis de lui-même afin de déterminer où il se place dans sa vie spirituelle.

Cela pourra l’aider à amorcer son bain de lumière…

 

 

Parabole

Il était une fois, un puissant seigneur qui régnait sur une grande contrée. Il possédait de grands trésors, beaucoup de serviteurs et servantes, de grands châteaux et même une armée privée… Il avait un grand nombre d’amis et tout le monde aimait son agréable compagnie. Ses ancêtres régnaient depuis des générations sur ces terres, et la fortune familiale accumulée était colossale [5].

Chaque année à la même époque, il devait verser des impôts au roi. Ce dernier était bien plus puissant que lui… Ce seigneur n’aimait pas trop cela mais il savait qu’il y était obligé. Ces propres ancêtres n’avaient-ils pas toujours été fidèles aux ancêtres du roi ? De quel droit se distinguerait-il, lui, des traditions ancestrales?... De plus, cela en valait la peine, puisque cela lui permettait de trouver grâce aux yeux du roi.

Le  roi était bon et bienveillant envers les différents seigneurs du royaume. Il ne souhaitait que leur bien et celui de ses sujets. Aussi, en dehors des impôts annuels, il n’exigeait rien d’autre. Il lui arrivait même parfois d’aller chasser avec ses seigneurs et de passer avec eux d’agréables moments. Ils en profitaient alors pour discuter de toutes les affaires du royaume joignant ainsi l’utile à l’agréable. La paix régnait ainsi dans tout le royaume.

Après de nombreuses années, le seigneur orgueilleux devint avide de liberté. Pourquoi devrait-il donner son propre argent au roi qui ne faisait jamais rien pour lui ?

La date arrivée, il décida de ne pas payer et fut très satisfait des économies que sa décision venait de lui rapporter. Apres tout, que risquait-il, lui, qui était si puissant?...

Au palais royal, le ministre du trésor remarqua rapidement que ce seigneur n’avait pas envoyé au trésor royal les sommes qu’il devait. Pour lui il était évident qu’il s’agissait d’une grave rébellion envers le pouvoir royal. Il fallait sans tarder avertir le roi, afin que le fauteur soit puni sévèrement.

Le roi, informé par son ministre, réagit calmement. Il avait toujours eu de bonnes relations avec ce seigneur. Après tout il peut arriver à tout le monde d’être parfois en retard. Il ordonna donc de ne pas sévir contre le fautif et d’attendre patiemment qu’il se ressaisisse. Le ministre du trésor ne partageait pas cet avis, mais il devait se soumettre à la décision royale.

Le seigneur, pendant ce temps, jouissait de tout son pouvoir et s’amusait beaucoup. Il était  heureux de voir que, comme il l’avait prévu, rien de mal ne lui était arrivé…

Quelques semaines plus tard,  le ministre du trésor, revint voir le roi lui annonçant que le seigneur « négligeant » n’avait toujours pas payé son dû. Ce n’était pas une négligence mais une véritable rébellion !

Mais le roi était bon et humble… Si la chose ne dépendait que de lui, il aurait été prêt à ne pas réagir. Après tout, avait-il besoin des impôts du seigneur, lui qui était si riche ! Mais il savait que sa fonction ne lui permettait pas de se taire : l’honneur royal était en jeu. Il envoya donc un inspecteur interroger le seigneur récalcitrant.

Ce dernier fut saisi d’un sentiment de honte. En vérité,  il respectait et craignait le roi. Mais il était difficile pour lui de se sentir contraint de faire quelque chose qu’il ne souhaitait pas faire. Il voulait pouvoir jouir du monde au maximum, sans devoir rendre de comptes. Il n’osa pas avouer qu’il n’avait pas voulu payer volontairement et prétendit que ces nombreuses affaires l’avaient retardé et qu’il allait bientôt s’acquitter de sa dette. Il donna même une petite avance prouvant ainsi sa soumission, et se donnant bonne conscience par la même occasion.

Lorsque le roi fut informé, il éprouva une grande joie. Ainsi, le seigneur ne s’était pas rebellé ! Un accident peut arriver à tout le monde mais il est possible de se ressaisir ! Il ordonna d’attendre la suite du paiement. Le ministre du trésor, sceptique, ne dit mot.

Entre temps, le cœur du seigneur s’était renforcé dans sa rébellion. Pourquoi devrait-il payer le solde de sa dette ? N’était-il pas lui-même maitre de se conduire selon sa propre volonté, et de jouir de ses biens comme il le souhaitait ? Et puis, le roi, occupé par ses autres affaires, l’oublierait certainement.

Les semaines passèrent.  Le seigneur ne se manifesta pas… Le ministre du trésor, plus accusateur que jamais, annonça au roi qu’il fallait punir ce seigneur rebelle. Le roi, triste, contraint et forcé, annonça qu’il s’occuperait personnellement de cette affaire afin de vérifier les intentions réelles du seigneur. Le ministre se tût. Le roi, attendit encore quelques semaines, espérant une évolution dans le comportement du coupable, mais rien ne vint. Ne pouvant plus attendre, car son ministre du trésor attendait des explications, il décida d’envoyer un émissaire. Il choisit pour cette mission son propre fils aîné, l’héritier au trône respecté de tous, afin de rappeler calmement ses obligations au seigneur.

La prochaine arrivée du prince fut annoncée dans toute la contrée. Tout le monde appréciait le prince qui était bon comme son père, le roi bienveillant. Le seigneur et tous les  habitants préparèrent une grande fête en l’honneur du prince. Mais le chef de la contrée restait déterminé : si le prince mentionnait le retard de paiement, il lui ferait comprendre  fermement qu’il ne paierait rien. 

Ayant arrêté son attitude, le seigneur s’amusa beaucoup en la compagnie de l’héritier au trône.  Les deux hommes festoyèrent  et discutèrent de choses et d’autres. Le prince, intelligent et fin, espérait que le seigneur s’explique de lui-même pour ne pas avoir à lui faire honte. Mais le seigneur n’aborda pas le sujet de sa dette au trésor royal. Aussi, le prince fit-il  des allusions à ce sujet pendant la chasse organisée le lendemain en son honneur, afin que le seigneur comprenne le but réel de sa visite.  Mais le seigneur ne saisit pas la perche tendue, et ne donna aucune explication sur sa conduite dissidente.

Plus tard, attablés au château, les allusions se firent plus pressantes, afin que le seigneur s’explique sur son insoumission. Mais il ignora l’invitation qui lui était faite.

 Le prince, lui,  était triste : ayant reçu la meilleure éducation, il savait qu’un manque de finesse est grossier. Il ne souhaitait pas être obligé de dire les choses sèchement. Mais il voyait bien que ce seigneur faisait mine de ne pas comprendre ses fines allusions.

Le dernier jour de la visite du prince arriva. Ils avaient fait beaucoup de choses ensemble : fêtes, amusements, jeux, visites, promenades à cheval, chasse… Pour un œil non exercé, tout allait bien entre les deux hommes !  Mais le prince savait que les apparences sont parfois trompeuses. En réalité, le lien de soumission entre le seigneur et le roi s’était dénoué. L’infidélité du seigneur avait atteint un stade trop avancé, le rendant incapable d’entendre les allusions.

L’heure de la séparation arriva. Le prince, toujours soucieux de l’honneur de son compagnon, décida de lui parler en privé. Il lui avoua alors le but de sa venue : l’informer que des accusations contre lui se faisaient entendre au palais royal. Le roi, quoique triste de cette situation,  devrait bientôt sévir sévèrement. Pourquoi ne pas régler les sommes dues afin que prennent fin ces menaces ?

Mais le seigneur ne le prit pas au sérieux. Le prince repartit conscient d’avoir échoué dans sa mission. Cependant son père le rassura, lui disant qu’il devrait toujours se comporter ainsi : essayer de juger les autres du bon côté et de les ramener délicatement à la raison. Mais parfois, malgré nos efforts, celui qui fait fausse route n’entend  plus. Dans de tels cas, seules les souffrances pourraient peut-être ramener le fautif à la raison. Aussi, le seigneur rebelle serait sévèrement puni.

Le ministre du trésor, satisfait, fut informé de la décision royale, et il la mit en œuvre. Un bataillon d’élite fut envoyé chez le seigneur, pour lui retirer de force or, bijoux et tous ses biens les plus précieux en paiement de sa dette et afin de le punir pour son insoumission. Sa résidence, un beau château dont il avait hérité de ses ancêtres, fut confisquée et devint un bien de la couronne royale. De plus, il fut sévèrement battu en place publique devant tous les habitants de sa propre ville. Après quoi, en sa présence, une délégation se rendit sur les tombeaux de ses pères pour prononcer un discours sévère sur la stupidité de leur descendant.

D’autres souffrances d’ordre financier, physique ou psychologique lui seraient allouées chaque année à la même date, jusqu’à ce que le roi estime la faute expiée.

Le prince, demanda au roi la permission d’écrire une lettre au seigneur, qui lui serait remise à la fin de cette journée de torture. Dans cette lettre, le prince écrivit : « Certes il n’est pas toujours facile de se soumettre au roi, mais la souffrance que l’on a à se soumettre n’est-elle pas moindre que celle que tu ressens à présent? Finalement tu as payé bien plus que ce que tu devais (perdant tous tes biens matériels et pas seulement le montant des impôts dus), et souffert bien plus que  ce que ton orgueil aurait souffert si tu t’étais soumis à la contrainte royale. Ton corps a souffert, et tu as eu honte devant tes sujets, et même devant le tombeau de tes ancêtres ! Ces quelques mois de liberté que tu as volés en valaient ils la peine ? Sache que mon père, le roi, est bon. Malgré tous ce qu’il te fait endurer, il ne t’a pas retiré le contrôle de ta contrée, par respect pour tes ancêtres qui ont toujours été fidèles à leur souverain … Rachète ta faute dès à présent et viendra un jour où tes malheurs et tes infidélités, seront oubliés de tous. Alors tu retrouveras ta place dans le cœur du roi ! »

Explication de la parabole

Cette parabole fait allusion à la rébellion de certains juifs, seigneurs sur leur propre monde. Au début l’homme juif se plie aux lois et coutumes qu’il a reçus de ses pères ; il lit même dans la Thora le jour de sa bar-mitsva et il s’engage sincèrement à adhérer de tout son cœur aux mitsvot et au précieux héritage que lui ont légué ses pères. Mais, au fur et à mesure,  il se laisse guider par cette voix intérieure, celle du yetser ara’,  qui lui fait miroiter une soi-disant liberté.

Un jour il décide de ne plus faire telle ou telle mitsva, qu’il avait l’habitude de respecter ; ou encore de transgresser quelque chose qu’il sait pourtant être interdit. Car bien souvent celui qui s’écarte sait que D.ieu, le roi, ne souhaite pas cela mais il se laisse guider par ses envies. Cette voie lui paraît si douce…

Dans les mondes spirituels, devant Hachem, l’ange accusateur remarque tout de suite ce genre de dérapage, et il accuse. Chaque petit écart de conduite est dénoncé comme une grave rébellion. Ceci est représenté par le ministre du trésor de la parabole, qui est décidément bien zélé pour tenter de faire punir le seigneur.

Mais le roi est bon et humble : D.ieu dans sa miséricorde infinie ne souhaite pas la destruction de son peuple. Il est prêt à patienter des générations {[6] pour que naisse enfin quelqu’un qui lui sera fidèle. A plus forte raison est-il prêt à patienter des années ou même des dizaines d’années pour qu’un juif égaré fasse téchouva.

Toutefois, Hakadoch baroukh hou a fixé les règles du jeu dans son monde : afin de donner du mérite à l’homme il lui faut une mise à l’épreuve. Il devra alors user de son libre arbitre pour choisir le bien. S’il choisit un autre chemin, un accusateur céleste dénonce la faute et réclame réparation de l’honneur de D.ieu ainsi bafoué. Car chaque faute commise est en quelque sorte une insulte faite au roi des rois.

Malgré sa longanimité, D.ieu se  contraint parfois à écouter l’accusateur et à donner suite à sa demande de punition (‘has véchalom)… Mais avant d’en arriver au pire, D.ieu essaye de ramener son enfant à la raison. Il lui envoie donc toutes sortes de personnes et d’évènements au cours de sa vie. Mais lui, véritable « juif errant » [7}, il se doit d’interpréter correctement les informations reçues afin de commencer son processus de téchouva (repentir). A l’un, D.ieu lui enverra un ami ; à l’autre c’est la perte d’une connaissance ou d’un de ses grands-parents qui devra réveiller en lui son âme juive. Pour un troisième se sera l’échec total dans sa vie professionnelle ou familiale qui devra lui faire réaliser qu’il y a peut-être quelque chose qui « ne tourne pas rond » en lui. Ces messages sont fins et non explicites. Cela permet à l’homme de déchiffrer de lui-même et ainsi d’acquérir plus de mérite.

Mais si l’homme persiste dans son égarement, l’accusateur se fait plus violent, plus pressent et D.ieu décide parfois d’envoyer un prince, quelqu’un d’extraordinaire, qui fera tout son possible pour sauver cette personne. Il s’agit du rôle des grand tsadikim qui prient sans cesse pour la téchouva de la génération et la clémence divine, qui sont prêt à prendre sur eux-mêmes des souffrances afin de sauver les autres. Ceci est représenté dans la parabole par le prince héritier qui tente de faire comprendre les choses au seigneur qui, hélas, ne veut plus entendre raison.

Si dans la parabole, le prince rencontre concrètement le seigneur et partage des moments de sa vie, cela ne signifie pas que les grands tsadikim tapent effectivement à la porte de chacun ! Cela signifie qu’ils sont effectivement proches, et comprennent le niveau de la génération. Ils savent, en effet, que le yetser ara’ de notre époque est toujours présent, extrêmement exigeant, terriblement féroce. Loin d’accuser leurs coreligionnaires, ils essayent de justifier leurs actes par l’éloignement de la génération, et tentent de les faire revenir vers le roi. A leur rythme certes, mais toujours en mouvement vers D.ieu [8] . Ces actions des tsadikim, de tous ceux qui prient, font qu’un beau jour le fautif sent grandir en lui une certitude : le moment est arrivé ; et il revient vers D.ieu. Les prières des autres et notamment celles des tsadikim ont eu un impact sur lui.

Mais malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui arrive à ressentir cet appel. Bien souvent la soif de ‘vivre sa vie’ prend le dessus sur la soumission due au roi et l’homme continue à s’enfoncer dans la transgression par ses bêtises futiles. D.ieu se doit alors d’envoyer des messages plus explicites, plus destructeurs (‘has véchalom), pour pouvoir reconstruire sur de bonnes bases... Ceci est représenté dans la parabole par les malheurs qui arrivent à la fin au seigneur têtu, qui n’a pas su plier devant le roi afin de ne pas être brisé. Certes l’épreuve était de taille, mais d’un autre côté, le roi ne demande jamais l’impossible... Mais le seigneur ne voulait pas entendre !

Le décret de punition a donc été promulgué et un bataillon agressif a été envoyé. Cela fait allusion aux anges destructeurs envoyés pour punir les fauteurs.

Le prince finit par lui envoyer une lettre… Cette lettre, c’est le message qui doit nous accompagner. En particulier en ce mois d’Eloul, mois de la Téchouva par excellence. Que chacun arrête un instant sa course effrénée dans ce monde, juste un instant de réflexion…

Où se situe donc chacun d’entre-nous dans son lien avec D.ieu. Est-on fidèle au roi ? Entendons-nous, au fond de nous-mêmes, un début de rébellion ? Est-on déjà arrivé au stade où l’on n’écoute plus les conseils et les reproches ? Ou bien, la situation est-elle plus grave encore ? Est-on arrivé, malheureusement, au stade des souffrances ? Arrivera-t-on à déchiffrer les messages qui nous disent à haute voix : REVIENS ? Ou ne sommes nous sensible, hélas, qu’à ceux qu’aux messages incitant à l’éloignement du roi, ou pire encore, aux bêtises !

Avons-nous conscience que ce monde, aussi beau soit-il, ne peut pas être un but en soi? Manger dormir travailler, s’amuser… D.ieu ne m’a-t-il donc créé uniquement pour cela ?

Certes, il n’est pas toujours facile de se soumettre au roi, mais vaut-il la peine de faire semblant que tout va bien  alors qu’on est si loin de ce à quoi on devrait ressembler ?!  

Sache que mon père, le roi, est bon. Hachem, veut notre plus grand bien et même s’il doit parfois frapper (‘has véchalom), il ne nous détruit pas. Un jour tous tes malheurs et tes infidélités, seront oubliés. 

Qu’Hachem nous aide à réussir notre vie à tout point de vue et à bien profiter du potentiel que renferme ce mois d’Eloul et ainsi que les grands jours de Roch hachana, de Kippour et de la fête de Souccot, qui approchent. Amen !

 


[1] Dernier mois de l’année juive. Il précède le mois de Tichri qui commence l’année suivante.

[2] A propos de la lecture des seli’hot, voire choul’hane ‘aroukh chapitre 581/1 de sa partie ora’h ‘hayim. Un exemple, pour montrer dans quel état d’esprit nous devons prier les seli’hot : le Levouch rapporte que certain ont pour habitude que l’officiant qui conduit l’office les seli’hot doit jeûner toute la journée où il a prié !! (Rapporté par Rav Meir Mazouz chlita dans l’édition ich matslia’h du michna beroura, chapitre 581/1 note 1).

[3] : כִּ֛י כֵּ֥ן יִמְלְא֖וּ יְמֵ֣י מְרֽוּקֵיהֶ֑ן שִׁשָּׁ֤ה חֳדָשִׁים֙ בְּשֶׁ֣מֶן הַמֹּ֔ר וְשִׁשָּׁ֤ה חֳדָשִׁים֙ בַּבְּשָׂמִ֔ים וּבְתַמְרוּקֵ֖י הַנָּשִֽׁים  (Ester 2, 12)

 

 

 [4] Voir le choul’hane ‘aroukh chapitres 260/1 et 262/3 avec le commentaire du michna beroura.

 

[5]  J’ai lu l’idée principale de cette parabole dans un livre en hébreux mais je n’ai pas réussi à retrouver la source. J’e l’ai donc adaptée librement. Depuis, j’ai retrouvé la référence d’une parabole du même genre attribuée à R’ Chim’one Agassi  זצ"ל de Bagdad (dans le livre ('Avoténou siprou lanou').

 

[6] Voir Michna Avot 5, 2  עשרה דורות מאדם ועד נוח, להודיע כמה ארך אפיים לפניו, שכל הדורות היו מכעיסין לפניו, עד שהביא עליהם את מי המבול.  עשרה דורות מנוח ועד אברהם, להודיע כמה ארך אפיים לפניו, שכל הדורות היו מכעיסין ובאין, עד שבא אברהם אבינו וקיבל שכר כולם..

[7] Expression utilisée ici sous un jour nouveau: Il existe à notre époque des juifs bien installés dans leur vie matérielle, mais au plan spirituel, ils demeurent malheureusement errants.

     [8] Cela ne signifie pas que les grands rabanim ne réprimandent jamais. Simplement, les vrais tsadikim savent comment et quand parler et surtout… quand se taire.

 

10 septembre 2012

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